IransResilienceJourney_25
Yazd, Iran. At this gigantic roundabout in Yazd, as at other strategic points in all iranian cities across the country, unemployed people are settling in and waiting to be taken on board for work. Most of the time, they call themselves in the construction sector or for replacements in factories.
The rural exodus and the return of economic sanctions are leading to the impoverishment of urban populations. Unemployment reached 30% of the working population at the end of 2018.
In 2016, after the lifting of sanctions under Obama, Iran's growth reached 13.4%, the highest in the entire region, and was still close to 4% in 2017. By restoring sanctions against the Iranian oil and financial sectors in 2018, Trump suffocated the economy. Under embargo, Iran can only export 1.3 million barrels per day, compared to 2.3 million at the beginning of 2018. However, oil accounts for 80% of export revenues and more than 40% of tax revenues. As a result, almost 20% of the country's budget revenue disappears overnight.
In power since 2013, President Hassan Rohani had succeeded in reducing inflation to less than 10%. Before him, his predecessor, Mahmoud Ahmadinejad, was running the printing press and inflation was at 50%. In 2019, as in 2018, it should reach 35% drama. By way of comparison, the average inflation of the European Union was 2.1% in 2018.
Young graduates, farmers, workers, former executives, professors or factory owners,... All segments of the Iranian population are directly affected by the disastrous economic situation.
Only the lifting of US sanctions will allow the country to breathe and revive its economy.
Sur ce gigantesque rond point de Yazd, comme sur dâautres points stratégiques dâautres villes du pays, des chômeurs sâinstallent et attendent dâêtre embarqué pour du travail. La plupart du temps, câest dans le secteur de la construction ou pour des remplacements dans des usines quâils se font appeler.
Lâexode rural et le retour des sanctions économiques entrainent un appauvrissement des populations urbaines. Le chômage atteignait les 30% de la population active fin 2018.
En 2016, après la levée des sanctions sous Obama, la croissance de lâIran atteignait 13,4 %, la plus élevée de toute la région, et frôlait encore 4 % en 2017. En rétablissant, en 2018, les sanctions contre les secteurs pétrolier et financier iraniens, Trump a asphyxié lâéconomie. Sous embargo, lâIran ne peut exporter que 1,3 million de barils par jour, contre 2,3 millions début 2018. Or, le pétrole représente 80 % des recettes dâexportations et plus de 40 % des rentrées fiscales. Le pays voit ainsi disparaître du jour au lendemain près de 20 % de ses recettes budgétaires.
Au pouvoir depuis 2013, le président Hassan Rohani avait réussi à ramener lâinflation à moins de 10 %. Avant lui, son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad, faisait tourner la planche à billets et lâinflation atteignait 50 %. En 2019, comme en 2018, elle devrait atteindre les dramatiques 35 %. A titre comparatif, lâinflation moyenne de lâUn,ion Européenne était de 2,1% en 2018.
Jeunes diplômés, agriculteurs, ouvriers, anciens cadres, professeurs ou patron dâusine,⦠Ce sont toutes les couches de la population iranienne qui sont directement frappées par la situation économique désastreuse.
Seule la levée des sanctions américaines permettra au pays de souffler et de relancer son économie.