IransResilienceJourney_27
Yazd region, Iran. By the roadside, near the town of Yazd, cars parked on a solid ground caught my attention. People simply came to rejoice to see this little river flowing where it had disappeared for years. I had the feeling that I was witnessing "the return of the water", but it was only temporary. This sudden appearance of water was due to an "abnormal" succession of heavy rains falling in the mountains.
Iran, which is located in a more or less arid region of the Middle East, is facing a serious drought problem.
Although it is a vast country, most of Iran's soil is not arable. Only 200,000 km2 are exploited by agriculture and this area is constantly decreasing due to a cruel lack of water.
Given climate change, the amount of water currently available in the country will not increase in the coming years, while population growth and accelerated urbanization, coupled with industrial and agricultural development, require more.
Ahead of the consequences of climate change, the Iranian state's management, from the day after the revolution, was inadequate and would lead, as we see today, to a dramatic situation. They have favoured agriculture by irrigation through simple canals and therefore with a high loss of water in the soil, turned a blind eye to the drilling of wells, which number in the thousands, and financed the construction of thoughtlessly placed dams.
More than 500 cities in the country are in a crisis situation. The risk is high for the regime because popular discontent due to new restrictions (water cuts, change in agricultural rules, proposed fines for large consumers,...) can result in a divorce of power with the population.
Relatives of President Rohani believe that water is the main threat to the regime's security.
En bord de route, près de la ville de Yazd, des voitures garées sur un terreplein ont attiré mon attention. Les gens venaient tout simplement se réjouir de voir cette petite rivière couler là où elle avait disparue depuis des années. Jâavais le sentiment dâassister « au retour de lâeau », mais ce nâétait quâéphémère. Cette soudaine apparition dâeau était dû à une succession « anormale » de fortes pluies qui sâabattaient dans les montagnes.
LâIran qui est situé dans une région plus ou moins aride du Moyen-Orient est confronté à un grave problème de sécheresse.
Bien quâétant un pays vaste, la grande partie du sol iranien nâest pas arable. Seuls 200 000 km2, sont exploités par lâagriculture et cette surface ne cesse de diminuer à cause dâun cruel manque dâeau.
Compte tenu des changements climatiques, la quantité dâeau dont le pays dispose actuellement nâaugmentera pas dans les années qui viennent alors que la croissance démographique et lâurbanisation accélérée, allant de pair avec le développement industriel et agricole, en nécessitent davantage.
En amont des conséquences du changement climatique, la gestion par lâétat iranien, dès le lendemain de la révolution, fut inadéquate et allait déboucher, comme il est constaté aujourdâhui, sur une situation dramatique. Ils ont privilégié lâagriculture par irrigation par de simples canaux et donc avec une forte perdition dâeau dans le sols, ont fermé les yeux sur le forages de puits, qui se comptent par milliers, et ont financé la construction de barrages, placés de manière irréfléchie.
Plus de 500 villes du pays sont en situation de crise. Le risque est grand pour le régime parce que mécontentement populaire dû aux nouvelles restrictions (coupures dâeau, changement de règles en matière agricole, projets dâamende pour les gros consommateurs,â¦) peut se traduire par un divorce du pouvoir avec la population.
Des proches du président Rohani estiment que lâeau est la principale menace pour la sécurité du régime.