IransResilienceJourney_44
Tehran, Iran. A hip-hop dancer trains in the residential area of Ekbatan. To keep away from suspicious and questioning looks, this teenager avoids the street and public squares. Hidden between tall buildings, she indulges in her favourite hobby whenever she has the time. She dreams of being able to dance in the street or participate in shows, but the authorities prevent dancers from organizing events.
Apart from some traditional dances approved by the authorities, it is forbidden to dance publicly in Iran and hip-hop music and dance are part of the batch qualified as "American import". Yet hip-hop dance is becoming a very popular pastime among young Iranians who see it as a way to challenge the many constraints that hinder their freedom of thought and action in their daily lives.
There are even hip-hop clubs, stipulating "exercise classes" to avoid attracting attention. In these same clubs, Indian, Arabic and even ballet dance are also taught. All of them are, of course, illegal, but it seems that the authorities are turning a blind eye since they are "necessarily" aware that these private clubs exist.
Téhéran, Iran. Une danseuse hip-hop sâentraîne dans le quartier résidentiel de Ekbatan. Pour se tenir lâécart des regards interrogateurs et suspicieux, cette adolescente évite la rue et les places publiques. Cachée entre de grands immeubles, elle sâadonne à son hobby favori dès quâelle en a le temps. Elle rêve de pouvoir danser en rue ou participer à des spectacles mais les autorités empêchent les danseurs dâorganiser des événements.
En dehors de certaines danses traditionnelles approuvées par les autorités, il est interdit de danser publiquement en Iran et la musique et dance hip-hop font partie du lot qualifié « dâimportation américaine ». Pourtant, la danse hip-hop est en train de devenir un passe-temps très populaire chez les jeunes Iraniens qui y voient un moyen de défier les nombreuses contraintes qui entravent leur liberté de penser et dâagir au quotidien.
Il y a même des clubs de hip-hop, stipulant « cours d'exercice physique » pour éviter dâattire lâattention. Dans ces mêmes clubs on y enseigne aussi la danse indienne, arabe et même de ballet. Toutes sont, bien sûr, illégales, mais il semble que les autorités ferment les yeux puisquâelles sont « forcément » au courant que ces clubs privés existent.