IransResilienceJourney_45
Yazd, Iran. The Zurkhaneh, literally "house of strength", is the traditional Iranian gymnasium, in which the Iranian national sport, Varzesh-e Pahlavani, is played. In pre-Islamic times, Varzesh-e Pahlavani was conceived as a kind of martial art similar to wrestling. Over time, it has acquired the moral, religious, ethical and philosophical values of Iranian civilization. The zurkhaneh is considered so sacred that wrestlers never enter it without having done their ablutions. This place is therefore much more than a place dedicated to the exercise of physical strength or skill.
The Zurkhaneh is the octagonal pit about 1 m deep, in which pahlevans and athletes train on a ground most often made of wood or sometimes of clay. The exercises are practiced collectively and alternate physical and flexibility tests. The Pahlevans evolve to the rhythm of a drum played by the morshed, the guide, the "captain", himself seated in a raised place in the room.
The training sessions are most often public and many spectators, although they are used to attending them. Spectators do not hesitate to applaud the athletes when the morshed finishes his singing and drumming, punctuating an exercise. The athletes' physical abilities and agility are impressive, but spectators come to "seek" a moment of traditional Iranian culture, where values are visible, almost palpable. All the athletes, from the oldest to the youngest, merge into a ritualization that, I felt, made this something profound resonate in the audience.
On the picture, we see the athletes lifting, according to a very precise gesture, training pins in the shape of a sugar loaf, weighing from 5 to 40 kg. The morshed songs and the sound of the drum set an increasingly frenetic tone for the exercise. He elevated athletes in the physical and religious sense of the word in their performances.
Yazd, Iran. La Zurkhaneh, littéralement "maison de la force", est le gymnase traditionnel iranien, dans lequel est pratiqué le sport national iranien, le Varzesh-e Pahlavani. A lâépoque pré-islamique, le Varzesh-e Pahlavani a été conçu comme une sorte d'art martial sâapparentant à de la lutte. Au cours du temps, il a acquis les valeurs morales, religieuses, éthiques et philosophiques de la civilisation iranienne. La zurkhaneh est considérée comme si sacrée que les lutteurs nây entrent jamais sans avoir fait leurs ablutions. Ce lieu est donc bien plus qu'un lieu consacré à l'exercice de la force physique ou de l'adresse.
La Zurkhaneh est la fosse octogonale d'environ 1 m de profondeur, dans laquelle sur un sol le plus souvent en bois ou parfois encore en de terre battue, s'entraînent les pahlevan, les athlètes. Les exercices se pratiquent collectivement et alternent épreuves physiques et de souplesse. Les Pahlevan évoluent au rythme du son d'un tambour joué par le morshed, le guide, le « capitaine », lui-même assis à une place surélevée dans la salle.
Les séances dâentrainement sont le plus souvent publiques et nombreux sont les spectateurs, bine quâhabitués à venir y assister. Les spectateurs nâhésitent à pas applaudir les athlètes lorsque le morshed finit son chant et jeu de tambour, ponctuant ainsi un exercice. Les capacités physiques et lâagilité des athlètes sont impressionnantes, mais les spectateurs viennent y « chercher » un moments de la culture iranienne traditionnelle, où les valeurs sont visibles, presque palpables. Tous les athlètes, des plus âgés aux plus jeunes, se fondent dans une ritualisation qui, je le ressentais, faisait résonner ce quelque chose de profond dans le public.
Sur la photo, on voit les les athlètes soulever, selon un geste très précis, des quilles dâentrainement à la forme dâun pain de sucre, pesant de 5 à 40kgs. Les chants du morshed et le son du tambour donnaient un ton de plus en plus frénétique à lâexercice. Il élevait, au sens physique et religieux du terme les athlètes dans leur performances.